MÉDIAS |
enregistrements répétitions |
bientôt disponibles en mp3 sur CD |
45t (vinyl - top collector) |
album
1
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album
2 |
fan
club |
GÉNÉRATION
4 |
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le deuxième CD |
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Compostelle Je cherche dans le ciel Une raison nouvelle Comme une bien vieille étoile de Compostelle Sur les chemins, coude à coude Traverser l’hiver Dans le froid, des ombres lourdes Glacent le cœur des terres Soleil très blanc Siffle le vent Je cherche à l’horizon La nouvelle saison, Toutes les promesses enfouies dessous la terre Sur nos visages, la poussière Manteau gris des routes L’eau gelée d’une rivière Marcher coûte que coûte Pas après pas Loin devant soi. Le jour se lève, le jour se lève sur Compostelle Dans la lumière d’un nouveau monde Dans le silence d’une paix profonde face au ciel Le jour se lève sur Compostelle. J’entends chanter l’orage La foudre et le vent La pluie nous accompagne à travers champs Dans le lointain, un village Quelques toits de chaume Sous le poids de ces nuages Pour le cœur, un baume Un feu bien clair Chante dans l’air Un bon morceau de pain De chaudes écuelles Dehors, le soleil revient dans le ciel Une tablée bien joyeuse Tous les rires aux bouches Compagnons des heures heureuses Que nos verres se touchent ! Mouillons nos pleurs Au vin du cœur. Le jour se lève, le jour se lève sur Compostelle Dans la lumière d’un nouveau monde Dans le silence d’une paix profonde face au ciel Le jour se lève sur Compostelle. À Compostelle Au nouveau ciel Nos cœurs s ‘élèvent Nouvel élan Nouvelle sève. |
Il touche le ciel Je remplis ma gourde Au bord du ruisseau Elle est pleine et lourde Fraîche est sa peau. La rivière est grosse D’un nouveau printemps Elle annonce au causse Son bel enfant Qui vient, torrent, entre les pierres. Le cri d’un oiseau qui passe À travers la brume Qui s’élance, seul, dans l’espace Léger trait de plumes. Il touche le ciel Il touche le ciel Et sa joie étincelle Il touche l’azur Il touche l’azur Et son vol est si pur D’en bas, je l’envie un peu Je vois bien qu’il est heureux. Je poursuis ma route Au bord du ruisseau C’est midi sans doute Il fait bien chaud. La lumière est celle D’un nouveau printemps Elle remplit le ciel D’un sentiment, profond, Vivant dans l’univers. Le corps d’un oiseau qui glisse, Qui déploie ses ailes Le vent doucement le lisse Et le bleu l’appelle. Il touche le ciel Il touche le ciel Et sa joie étincelle Il touche l’azur Il touche l’azur Et son vol est si pur D’en bas, je l’envie un peu Je vois bien qu’il est heureux. Je suis tellement bien Avec lui, loin dans le ciel Aimés du soleil, tous deux, tous deux. Il fait tellement bon Le soir vient et dans le ciel Amis du soleil, tous deux, heureux, Tous deux, heureux. Il touche le ciel Il touche le ciel Et sa joie étincelle Il touche l’azur Il touche l’azur Et son vol est si pur D’en bas, je l’envie un peu Je vois bien qu’il est heureux. |
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Comme des enfants On part ce soir tard dans la nuit Sans inquiéter les chiens de garde Les murs de la ville endormie Ses portes muettes nous regardent Et puis C’est une petite aube perlée de pluie Qui vient si belle dans le silence Les prés, les routes deviennent gris La brume se lève et on commence À voir D’un seul regard Le ciel d’un nouveau pays La vie s’empare des chemins creux, Du maquis. Comme des enfants libres Le cœur bat la chamade Devant le jour content Qui guide au loin les nomades Comme des torrents libres Déferlent bouillonnants La joie écume Nos beaux sourires, frères de larmes. Au grand midi, les routes flambent À perte de vue les vallons L’air est si chaud qu’au loin il tremble Le feu du jour, lourd comme le plomb. À l’horizon, une longue rivière Un trait d’argent dans la vallée Le vent promet de l’eau bien claire Nos couennes sales seront lavées Déjà Le cœur devant embrasse les pierres, Les taillis Le cœur vivant qu’on sent Maintenant et ici. Comme des enfants libres Le cœur bat la chamade Devant le jour content Qui guide au loin les nomades Comme des torrents libres Déferlent bouillonnants La joie écume Nos beaux sourires, frères de larmes. Des becs cruels, dents acérées Pour mieux mordre la terre Et déchirer le monde Des masques secs, les poings serrés Partout perdus sur terre Des étrangers au monde Comme des enfants libres Le cœur bat la chamade Devant le jour content Qui guide au loin les nomades Comme des torrents libres Déferlent bouillonnants La joie écume Nos beaux sourires, frères de larmes. |
L'Automne Je traverse les terres, Les chemins, les friches, Heureux, libre et sincère De la lumière si riche. Je traverse les pierres L’humus et la sève, Des grasses poignées de terre Lorsque le jour se lève. C’est l’aube immobile, Le matin frais Qu’on respire comme on embrasse Une peau nue qui dort. C’est l’automne grisé de lumière, À marée basse la côte s’ennuie, De vagues risées montent des terres Au loin, des mouettes crient. À gué la rivière, La rousseur des feuilles Dans l’eau affleurent les pierres Que la lumière cueille. Je traverse la faille Qui s’ouvre océane, La crête des hautes murailles Plonge son ombre au large. Le chant des falaises Le chœur granit Qu’on entend loin dans la pierre Épouser le vent. C’est l’automne grisé de lumière, À marée basse la côte s’ennuie, De vagues risées montent des terres Au loin, des mouettes crient. C’est l’automne aimé de lumière À marée haute, la côte revit Une barque passe, un long sillage Au loin, l’après midi. Un appel si fort Qu’on sent son souffle large, Si large, C’est un cœur si grand Qu’il bat si beau les plages, Les vagues embrasse Le sable blanc. C’est l’automne grisé de lumière, À marée basse la côte s’ennuie, De vagues risées montent des terres Au loin, des mouettes crient. C’est l’automne aimé de lumière À marée haute, la côte revit Une barque passe, un long sillage Au loin, l’après midi. |
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En haute mer C’est l’aube marine Le matin salé À l’ancre invisible La lente traversée Les embruns tranquilles Jouent dans la grand’voile Le pavillon seul Inquiète le vent Mouche le fanal sur le pont Le soleil vient d’arriver C’est belle marée Pour les gabiers la chanson Les voiles aussi vont chanter Grande liberté Vers le beau large à plein vent En haute mer, en haute mer, boucaniers En haute mer, en haute mer, boucaniers, flibustiers Pirates infinis Sous un ciel de grain Le plomb océan Dans le souffle lointain Épices entêtées Élan pacifique Tropiques éclaboussent Le plancher des rebelles Mouille à deux brassées d’une île De l’eau pour tous les gosiers La plage immobile Le ciel dans l’eau bleutée, limpide Coraux et grands cocotiers Frémissent dociles Loin des rivages Voyager. En haute mer, en haute mer, boucaniers En haute mer, en haute mer, boucaniers, flibustiers Étreindre l’étrave Le bois mouillé Elle cingle la lame Cœur courroucé Et ceindre la lame L’acier trempé Du feu de nos larmes Du sang des côtiers. En haute mer, en haute mer, boucaniers En haute mer, en haute mer, boucaniers, flibustiers |
N'emporte rien ! N’emporte rien ! Pas même le peu que tiennent tes mains Lâche tes vieux jouets d’enfant Tes vieux regards brouillés N’emporte rien ! Vide tes poches, Respire enfin Saisis la vie qui vient Ne retiens plus ces larmes en toi ! Tu sors du gouffre en pleine lumière Renaît la mousse entre les pierres. Comme un soleil Comme des étoiles s’aiment en plein ciel Résonne entier aux grands accords du monde Ouvre tes bras, ouvre ton cœur et marche loin Car chaque pas est un chemin qui s’offre à toi. N’emporte rien ! Tous ces vieux sacs trop lourds, trop pleins Que tu serres sur ton cœur Comme un précieux trésor. N’emporte rien ! Toutes ces grimaces, ces masques vides Sois nu dans la lumière Vêtu de la poussière des routes Dénoue les liens, soulève la pierre Oublie demain, oublie hier. Comme un soleil Comme des étoiles s’aiment en plein ciel Résonne entier aux grands accords du monde Ouvre tes bras, ouvre ton cœur et marche loin Car chaque pas est un chemin qui s’offre à toi. C’est la grande mousson de toutes les larmes Comme un grand barrage, un mur d’orage Qui cède sous la vague C’est la grande moisson, la déferlante Le lent unisson qu’on a semé, qui pourra briller… Comme un soleil Comme des étoiles s’aiment en plein ciel Résonne entier aux grands accords du monde Ouvre tes bras, ouvre ton cœur et marche loin Car chaque pas est un chemin qui s’offre à toi. |
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N'être qu'un C’est l’aube à peine et l’herbe est tiède Elle frémit d’un souffle de vent léger On sent les parfums de l’été Monter des pierres, des terres embrumées Plonger le cœur, dans le silence. Nos pieds nus dans le sable gris Le ciel en amont s‘éclaircit déjà On entend chanter la rivière Et l’air se charge des couleurs du jour Plonger le corps, dans l’eau de source Doucement, le courant nous porte en avant Transparents, à mi-corps dans l’eau du torrent On voudrait s’embrasser, se serrer fort Tendrement, n’être qu’un, n’être qu’un. C’est plein soleil et l’herbe est chaude On s’étend longtemps, on s’endormirait On entend chanter la colline L’oreille posée contre son ventre rond Plonger les yeux, dans la lumière L’après-midi et l’herbe embrasse Nos corps, comme dans un lit de draps froissés On redescend vers la rivière Pour se plonger dans un soleil mouillé Ouvrir les bras, jusqu’à la source. Doucement, le courant nous porte en avant Transparents, à mi-corps dans l’eau du torrent On voudrait s’embrasser, se serrer fort Tendrement, n’être qu’un, n’être qu’un. |
Ivre de joie Ivre de joie, fou de soleil et d'amour Ivre de joie, fou de soleil et d'amour Un peu de lumière pour toi petit frère Un peu de lumière pour toi petit frère Laisser l'orage tonner ses vieilles colères (Refrain) Un soir de pluie où les couleurs ruissellent (Refrain) |
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Saint-Céré Le silence des maisons Devant leur porte Dans la fraîcheur des cuisines Derrière les vitres empoussiérées La lumière est chez elle Et l'ombre avance Elle embrasse des yeux Au loin, le soir Et l'horizon s'enflamme Derrière les murs si chauds de jour (Refrain) |
Le Lot Grelottent au loin Hurlent les loups Comme les clochers là-bas Le Lot est grand Pâlotte enfant Aux cris des chiens Et ce grand lit de plume Les portes geignent Comme l'imprudent traverse la nuit Hurlent les loups Comme les clochers là-bas |
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La route s'arrête Mais l'aube rouge Nos ombres passent Mais l'aube rouge (bis) Un long, long, long sillon Mais l'aube rouge (bis) |
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